La Belle Histoire d'Age d'Or Toulon (épisode 1)

Prendre soin des plus fragiles avec la franchise de services à la personne Age d’Or

Depuis son enfance, Hélène Deville avait un rêve : travailler dans l’humanitaire. S’occuper de ceux qui en ont le plus besoin était ancré en elle. Comme souvent, les parcours que l’on suit ne sont pas ceux que l’on avait imaginés. Hélène a commencé sa vie professionnelle en tant qu’institutrice, se consacrant aux plus petits.  Plus tard, des nécessités personnelles – subvenir seule aux besoins de ses 3 enfants –, la conduisent à opter pour un métier plus rémunérateur.  Elle travaille alors auprès des maternités pour proposer aux jeunes mamans des photos de leur nouveau-né. Plutôt plaisant et bien payé, cet emploi ne la comble pas totalement. Aussi, lorsqu’elle entend parler d’Age d’Or, en 1997, a-t-elle un véritable coup de cœur. Cette idée innovante, cet engagement pour créer du lien avec des personnes fragilisées, cela correspond complètement à ses aspirations profondes.

Forte de sa motivation, elle soumet sa candidature, rencontre le fondateur Fabrice Provin, passe des entretiens, dont un avec un psychologue. La première manche est lancée , elle part à la découverte de son nouveau métier. C’est d’abord une formation rapide de trois jours pour découvrir le concept. En octobre 1998, une deuxième étape clé : elle crée l’agence Age d’Or Services de Toulon.

Des débuts combatifs avec la franchise d’aide à la personne Age d’Or

Les débuts ressemblent à une sorte d’épreuve d’endurance pour tester la motivation des jeunes franchisés ! « Les associations, déjà présentes sur le terrain, nous voyaient comme des empêcheurs de tourner en rond », se rappelle Hélène. Pourtant, les prestations qu’elles proposent se bornent alors principalement au ménage, aux courses, à l’aide à la toilette. Du côté de la corporation des taxis, c’est encore pire. Ils voient l’arrivée d’Age d’Or comme une véritable déclaration de guerre, et leur réaction sera violente. S’ensuivront deux années de procès qui marquent durablement Fabrice Provin et ses équipes.

« Un taxi est rémunéré à la course, cela n’a rien à voir avec le service d’accompagnement véhiculé que Fabrice Provin avait mis en place. Nous étions le maillon manquant entre les personnes âgées et les associations ; l’objectif était de retisser le lien social, de permettre aux personnes âgées de réintégrer plus activement la communauté à laquelle ils appartiennent en allant voir leur famille, leurs amis… »

Mais les différents interlocuteurs rencontrés sont difficiles à convaincre ; Hélène garde des souvenirs pénibles de réunions de conseils départementaux ou généraux : on lui reproche de « gagner sa vie sur le dos des petits vieux », quand on ne l’empêche pas simplement de participer.

Il faut faire œuvre de pédagogie, démontrer aux acteurs déjà présents sur le terrain qu’il y a de la place pour tous : « Je ne regrette pas ces difficultés, elles m’ont permis de construire mon activité de manière très solide, car tout a été réfléchi, débattu, remis en question. Aucun résultat n’est arrivé par hasard. »

Hélène évoque également le rôle galvanisant qu’a joué le fondateur d’Age d’Or aux côtés de ses jeunes équipes. « Fabrice aurait pu être gourou, s’amuse-t-elle. Il croyait tellement au bien-fondé de son entreprise qu’il nous aidait à soulever les montagnes. Nous pouvions avoir des moments de découragement, mais quand on le rencontrait ou qu’on lui parlait, il dégageait tellement d’énergie positive qu’il nous regonflait à bloc, il semblait enjamber les difficultés ! »

AGE D’OR, UN FRANCHISEUR ENGAGÉ POUR AIDER A DEVELOPPER LES ACTIVITES DES FRANCHISES.

Des pionniers de l’accompagnement des personnes âgées, face à la réalité du terrain

Les premiers services se mettent en place : après l’accompagnement véhiculé, l'agence Age d'Or de Toulon propose des petits travaux de jardinage ou de bricolage, et s’appuie sur un partenariat avec Europ Assistance pour procéder à des installations de téléassistance. L’agence est par ailleurs la première en France à proposer des livraisons de repas.

« Le secteur n’était pas du tout réglementé, rappelle Hélène, il a commencé à se structurer avec la loi Borloo, mais les choses ont mis du temps à se mettre en place. » Les premières années, il n’existe pas de convention collective par exemple. Heureusement, les agences peuvent s’appuyer aussi bien sur le franchiseur que sur le réseau. « Le franchiseur nous a beaucoup aidés en nous tenant au courant de toutes les évolutions réglementaires. Et, pour ma part, j’avais également besoin d’appui pour la gestion, le recrutement, savoir comment gérer un conflit avec des salariés… Je remercie le franchiseur pour ce lien très fort qu’il a su maintenir au fil des années et mes collègues du réseau pour ces échanges et ce soutien si utiles. »

AGE D'OR SERVICES TOULON 
284 avenue du Général Gouraud
83200 TOULON
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